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L’âme de Mohamed Benaïssa Aït Ljid hante le PJD

Vingt ans après, l'assassinat de Mohamed Benaïssa Aït Ljid, ex-responsable du courant baâsiste à l'Université Mohammed Benabdellah de Fès, la ville de Rabat a été au rendez-vous, le 23 mars 2013, pour célébrer la mémoire de l’ancien universitaire de Gauche tué à Fès, le 25 février 1993, par des étudiants islamistes radicaux qui l’avaient pris en chasse.

Par Farid Mnebhi, Citizenkane.

Mohamed Benaïssa Aït Ljid

A la mémoire de  Mohamed Benaïssa Aït Ljid


Ainsi des centaines de personnes, réunies autour de la famille et des amis de Mohamed Benaïssa Aït Ljid, se sont rassemblées au théâtre Al Mansour sous le slogan hautement symbolique : «De Benjelloun et Aït Ljid à Choukri Belaid … un seul bourreau et une seule victime».
Cette rencontre, qui a vu la présence des familles d’Aït Ljid et d’Omar Benjelloun et de la défense de l’opposant tunisien Choukri Belaid, assassiné lui aussi par des salafistes tunisiens du mouvement d’Ennahda de Ghannouchi, a été l’occasion pour rappeler aux autorités judiciaires marocaines, et en premier lieu au Ministre de la Justice, Mustapha Ramid, ainsi qu'à l’opinion publique, que cette affaire est éminemment politique et perdure depuis 20 ans.
Tous les participants, et notamment les amis et camarades d'Aït Ljid Benaissa, ont appelé à l'élucidation de ce crime et réclamé une nouvelle fois que les personnes soupçonnées d’implication dans son assassinat, encore en liberté, faisant allusion au député du Parti de la Justice et du Développement, Abdelali Hamidine, rendent des comptes à la justice. Hamidine était à l’époque membre actif de la faction estudiantine islamiste «Islah wa Tajdid», branche du parti «Tawhid wal islah», actuel PJD.
Malgré la plainte adressée aux autorités judiciaires compétentes par la famille d’Aït Ljid, le Ministre de la Justice et des Libertés publiques, Mustapha Ramid, persiste à refuser d’ordonner une enquête sur cette affaire, visant notamment l'un des cadres dirigeants de son parti.

 Le PJD au pouvoir hanté par l’âme de Mohamed Benaïssa Aït Ljid


D’ailleurs, ce triste individu doit être suspendu de ses fonctions d’enseignant conformément à la loi jusqu'à que la justice tranche sur son cas. Une décision que doit prendre le Ministre de l’Enseignement Supérieur. Il ne peut en aucun cas continuer à être fonctionnaire de l’Etat alors que de fortes présomptions de culpabilité pèsent sur lui.
Il en est de même pour la Chambre des Députés qui doit lever dans les plus brefs délais son immunité parlementaire pour que la justice puisse faire son travail en toute sérénité. ... http://p.ost.im/p/dxwrAk

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