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L'erreur de Jean-Yves L'Iran



Le nouveau ministre de l'Europe et des Affaires étrangères français, nommé depuis l'arrivée de Macron à la présidence, et qui détenait sous Hollande le poste de ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, peut désormais être rebaptisé Jean-Yves L'Iran.

Homme discret à la défense, il avait réussi jusqu'à maintenant, à poursuivre sa politique de discrétion au sein du Quai d'Orsay, poste par nature plus enclin à la polémique. Contrairement à son prédécesseur Laurent Fabius, il avait réussi jusqu'à présent, à ne pas dire trop de bêtises lui-même, les laissant à d'autres : le président Macron ou le porte-parole du Quai d'Orsay, en général, voire éventuellement le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux.

C'était sans compter sans le retrait des États-Unis de l'accord sordide sur le nucléaire iranien.
"L'accord nucléaire n'est pas mort" a déclaré le ministre ajoutant que lors de la rencontre prévue la semaine prochaine, les parties évoqueront le programme de missiles iranien. Il a ajouté que l’accord devait être préservé car il était crucial pour la stabilité au Moyen-Orient et a poursuivi en disant que selon l’AIEA, l’Iran respecte l’accord et ses engagements et que selon lui, cette décision crée “une réelle menace”.

Il faut donc croire que l'implantation iranienne en Syrie qui s'est renforcée depuis la signature de cet accord, n'est pas, pour M. le ministre, dangereuse pour la "stabilité au Moyen-Orient. Il faut croire que les milliards que l'Iran a touché depuis cet accord et qu'il a aussitôt investi dans ses infrastructures terroristes au Yémen, à Gaza, en Irak ou en Syrie, n'avait rien de déstabilisant pour la région, et que ces infrastructures ne constituaient pas "une réelle menace".
Heureusement on a pu compter sur Israël qui en une nuit, a presque éradiqué les infrastructures iraniennes en Syrie, éliminant justement, pour le moment, la menace réelle que constituait l'Iran à ses portes. L'Iran, et pas le retrait américain d'un accord qui donnait un blanc seing à l'Iran. C'est justement le retrait de cet accord qui, faisant perdre pied à l'Iran, l'a poussé à la faute.

Aussi M. Jean-Yves L'Iran, veuillez retourner à votre discrétion si appréciée, mieux vaut que vous ne l'ouvriez pas trop.

Méïr Ronen - 10.05.2018
Francis-info

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